Titre de série : |
A la recherche du temps perdu., 3 |
Titre : |
Le Côté de Guermantes |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marcel Proust, Auteur ; Thierry Laget, Éditeur scientifique ; Brian G. Rogers, Éditeur scientifique |
Editeur : |
[Paris] : Gallimard |
Année de publication : |
DL 2011 |
Collection : |
Folio |
Sous-collection : |
Classique français |
Importance : |
XXXI-765p. |
Présentation : |
couv. ill. en coul. |
Format : |
18cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
2070392452 |
Note générale : |
Bibliogr. p. 664-665. |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
Mots-clés : |
/ l'espoir // roman / |
Résumé : |
«- Monsieur, je vous jure que je n'ai rien dit qui pût vous offenser.- Et qui vous dit que j'en suis offensé, s'écria M. de Charlus avec fureur en se redressant violemment sur la chaise longue où il était resté jusque-là immobile, cependant que, tandis que se crispaient les blêmes serpents écumeux de sa face, sa voix devenait tour à tour aiguë et grave comme une tempête assourdissante et déchaînée... Pensez-vous qu'il soit à votre portée de m'offenser ? Vous ne savez donc pas à qui vous parlez ? Croyez-vous que la salive envenimée de cinq cents petits bonshommes de vos amis, juchés les uns sur les autres, arriverait à baver seulement jusqu'à mes augustes orteils ?» |
A la recherche du temps perdu., 3. Le Côté de Guermantes [texte imprimé] / Marcel Proust, Auteur ; Thierry Laget, Éditeur scientifique ; Brian G. Rogers, Éditeur scientifique . - [Paris] : Gallimard, DL 2011 . - XXXI-765p. : couv. ill. en coul. ; 18cm. - ( Folio. Classique français) . ISSN : 2070392452 Bibliogr. p. 664-665. Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
Mots-clés : |
/ l'espoir // roman / |
Résumé : |
«- Monsieur, je vous jure que je n'ai rien dit qui pût vous offenser.- Et qui vous dit que j'en suis offensé, s'écria M. de Charlus avec fureur en se redressant violemment sur la chaise longue où il était resté jusque-là immobile, cependant que, tandis que se crispaient les blêmes serpents écumeux de sa face, sa voix devenait tour à tour aiguë et grave comme une tempête assourdissante et déchaînée... Pensez-vous qu'il soit à votre portée de m'offenser ? Vous ne savez donc pas à qui vous parlez ? Croyez-vous que la salive envenimée de cinq cents petits bonshommes de vos amis, juchés les uns sur les autres, arriverait à baver seulement jusqu'à mes augustes orteils ?» |
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