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Je dois tout à ton oubli / Malika Mokeddem
Titre : Je dois tout à ton oubli : roman Type de document : texte imprimé Auteurs : Malika Mokeddem, Auteur Editeur : Paris : B. Grasset Année de publication : impr. 2008 Importance : 1 vol. (172 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 2246728917 Langues : Français (fre) Résumé : « La main de la mère qui saisit un oreiller blanc et l?applique sur le visage du nourrisson? » Cette scène d?une violence absolue obsède la narratrice, le docteur Selma Moufid, sans qu?elle comprenne si c?est un fantasme ou si cela a eu lieu. Cette image occultée depuis l?enfance va entraîner Selma dans son désert natal et lui faire revivre des moments qu?elle voulait oublier. C?est avant tout la relation à sa mère que ce roman met en question. Il s?agit de combattre de vieux fantômes et de comprendre pourquoi la culpabilité a inhibé le souvenir pendant tant d?années. Selma raconte les voyages qu?elle a entrepris pour enfin parler avec sa mère, pour tenter de briser le silence. Cette confrontation la renvoie à une réalité cruelle : si sa génitrice n?est qu?une pâle figure de Médée, d?autres femmes l?ont précédée dans ce rôle qu?elles s?évertuent à perpétrer pour ne pas enfreindre les tabous qui les ligotent? Un roman très fort de Malika Mokeddem où, pour la première fois, elle analyse la relation avec sa mère dont elle fait un ressort romanesque extrêmement émouvant. Je dois tout à ton oubli : roman [texte imprimé] / Malika Mokeddem, Auteur . - Paris : B. Grasset, impr. 2008 . - 1 vol. (172 p.) ; 21 cm.
ISSN : 2246728917
Langues : Français (fre)
Résumé : « La main de la mère qui saisit un oreiller blanc et l?applique sur le visage du nourrisson? » Cette scène d?une violence absolue obsède la narratrice, le docteur Selma Moufid, sans qu?elle comprenne si c?est un fantasme ou si cela a eu lieu. Cette image occultée depuis l?enfance va entraîner Selma dans son désert natal et lui faire revivre des moments qu?elle voulait oublier. C?est avant tout la relation à sa mère que ce roman met en question. Il s?agit de combattre de vieux fantômes et de comprendre pourquoi la culpabilité a inhibé le souvenir pendant tant d?années. Selma raconte les voyages qu?elle a entrepris pour enfin parler avec sa mère, pour tenter de briser le silence. Cette confrontation la renvoie à une réalité cruelle : si sa génitrice n?est qu?une pâle figure de Médée, d?autres femmes l?ont précédée dans ce rôle qu?elles s?évertuent à perpétrer pour ne pas enfreindre les tabous qui les ligotent? Un roman très fort de Malika Mokeddem où, pour la première fois, elle analyse la relation avec sa mère dont elle fait un ressort romanesque extrêmement émouvant. Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 21214 F/5646 Livre Bibliothèque fll LIVRES/AR/AN/FR Disponible 21215 F/5647 Livre Bibliothèque fll LIVRES/AR/AN/FR Disponible La maquisarde / Nora Hamdi
Titre : La maquisarde Type de document : texte imprimé Auteurs : Nora Hamdi, Auteur Editeur : Paris : B. Grasset Année de publication : impr. 2014 Importance : 1 vol. (196 p.) Présentation : couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978224679370 Langues : Français (fre) Mots-clés : Front de libération nationale Récits personnels algériens Algérie 1954-1962 (Guerre d'Algérie) Participation des femmes Récits personnels algériens Résumé : « C'est ma mère. Je la regarde sans mots. De sa vie, de ses quinze ans en Kabylie, je sais peu de choses. Presque rien. Ma mère était paysanne, elle cueillait des olives, elle surveillait les moutons. Elle dormait sur la terre battue et ne connaissait ni l'école, ni la liberté. Longtemps je n'ai pas osé la questionner. Puis j'ai enquêté, je suis partie en Algérie. J'ai découvert que ma mère, timide et discrète, était une héroïne. Qu'elle avait connu, si jeune, le maquis, la résistance, la fuite, le camp. Sans doute la torture et la violence des hommes. J'ai compris aussi qu'elle avait aimé la fraternité et la vraie liberté... » N.H. www.norahamdi.com[1] La maquisarde [texte imprimé] / Nora Hamdi, Auteur . - Paris : B. Grasset, impr. 2014 . - 1 vol. (196 p.) : couv. ill. ; 21 cm.
ISSN : 978224679370
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Front de libération nationale Récits personnels algériens Algérie 1954-1962 (Guerre d'Algérie) Participation des femmes Récits personnels algériens Résumé : « C'est ma mère. Je la regarde sans mots. De sa vie, de ses quinze ans en Kabylie, je sais peu de choses. Presque rien. Ma mère était paysanne, elle cueillait des olives, elle surveillait les moutons. Elle dormait sur la terre battue et ne connaissait ni l'école, ni la liberté. Longtemps je n'ai pas osé la questionner. Puis j'ai enquêté, je suis partie en Algérie. J'ai découvert que ma mère, timide et discrète, était une héroïne. Qu'elle avait connu, si jeune, le maquis, la résistance, la fuite, le camp. Sans doute la torture et la violence des hommes. J'ai compris aussi qu'elle avait aimé la fraternité et la vraie liberté... » N.H. www.norahamdi.com[1] Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 44811 f/11122 Livre Bibliothèque fll LIVRES/AR/AN/FR Disponible 44812 f/11123 Livre Bibliothèque fll LIVRES/AR/AN/FR Disponible 44813 f/11124 Livre Bibliothèque fll LIVRES/AR/AN/FR Disponible 44814 f/11125 Livre Bibliothèque fll LIVRES/AR/AN/FR Disponible 44815 f/11126 Livre Bibliothèque fll LIVRES/AR/AN/FR Disponible Le Refuge et la source / Jean Daniel
Titre : Le Refuge et la source Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Daniel, Auteur Editeur : Paris : B. Grasset Année de publication : 1977 Importance : 117 p Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-246-00473-8 Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Résumé : Rares sont les hommes publics qui, Áa rebours du temps passÂe, refont le rude chemin de leurs choix et de leurs partis. Rares ceux qui osent, comme Jean Daniel tamiser au van de la mÂemoire le sable trÁes ancien oÁu ils ne cessent, Áa leur insu, d'aller se ressourcer. L'enfance est le secret des chefs, enfouie Áa jamais dans le soliloque inaugural qui meublait leurs premiÁeres rÃeveries, mais ne revient ensuite, sur les oeuvres de l'Ãage m-r, que comme leur frange d'Âecume et presque leur part maudite... Jean Daniel, justement, rompt ce silence obstinÂe et se risque, pour sa part, aux vertiges du souvenir. Ce monologue enfantin, celui qui poursuit chaque homme jusqu'aux heures les plus noires, mais qui toujours semble en trop, en trop de la vie rÂeelle, il tente d'en nouer les fils et d'y inscrire le dessein d'un rÂecit. Reconstituant ses bribes, ses images fugaces et dÂecousues, il en fait, en une vÂeritable insurrection de l'Ãame, la mÂethode inattendue d'une gÂenÂealogie politique. Livre de nostalgie ? Roman d'apprentissage ? Certes, il y a de cela dans le portrait du petit blidÂeen qui, perdu dans ses songes, ignore tout du destin qui, un jour, sera le sien. Certes, il arrive Áa l'adulte de revoir les couleurs de son ciel, les parfums de sa terre, la marque du lignage qui l'ancre Áa l'AlgÂerie natale. Mais l'essentiel n'est pas lÁa : car il s'agit, plus profondÂement de retrouver, aux sources vives, les raisons d'une vie, d'un engagement et d'un combat... Issu d'une famille qui savait le sens de la justice, de la dignitÂe et de la grandeur, il y apprit la leÐcon, qu'il n'oubliera jamais, du socialisme authentique. La passion de la vÂeritÂe, l'Âethique de la luciditÂe, il en eut, trÁes tÃot encore, de vivants et nobles modÁeles qui ne le quitteront plus tout le temps qu'il se battra et tÂemoignera contre le mensonge. Et on se demande mÃeme en le lisant si, d'Ãetre nÂe lÁa, en cette AlgÂerie qui est comme la bordure de l'Europe, n'a pas contribuÂe Áa faire de lui le veilleur attentif, la sentinelle hiÂeratique qui, aux portes du dÂesert d'Occident, ne se lasse pas, nous le savons, de contenir et dÂenoncer les dÂesordres du monde. DÂeclinant la lettre de son nom, le chiffre de son Ãage, la place de sa naissance, c'est de ce lieu donc qu'aujourd'hui Jean Daniel a choisi de parler. Il y a fallu sans doute le plus extrÃeme orgueil, celui d'un homme qui a accompli le douloureux travail par quoi il peut enfin se dire fils et hÂeritier, et assumer, de ce fait, sa part d'humanitÂe. Mais il y a fallu, tout autant, une suprÃeme modestie, celle du tÂemoin exemplaire qui, parce qu'il est parvenu Áa l'heure d'Âepeler sa propre identitÂe, prend place dans le cortÁege d'ombres qui, un jour, aprÁes lui, oseront Âepeler la leur. Dire son nom c'est, en un sens, retourner Áa l'anonymat. Se raconter c'est appeler ceux qui Âecoutent Áa se raconter Áa leur tour. Et c'est pourquoi ce rÂecit qui mÃele et nuance constamment la voluptÂe du tour et la rigueur du ton, est un modÁele de morale politique. Faut-il l'ajouter ? On le savait depuis Le temps qui reste : Jean Daniel une fois de plus rÂevÁele avec Âeclat qu'il est aussi un Âecrivain vÂeritable. Il appartient Áa cette tradition dont on est tentÂe de dire que le soleil s'est dÂeposÂe sur leur langue et l'a minÂeralisÂee. La lumiÁere blanche qui faisait que Camus, Áa vingt ans, pouvait passer pour un romancier du 18e, c'est elle qui baigne, d'un bord Áa l'autre, les pages du Refuge et la source. Comme si leur Âecriture tenait son Âetonnante sobriÂetÂe d'un effacement de ses arrÃetes, comme on dit des galets dont le soleil de midi efface les couleurs et les contours. Comme si cette Âerosion que confÁere aux plus grands une vie de livres et de labeur, elle lui Âetait donnÂee d'emblÂee, en vÂeritable don du ciel. Jean Daniel a beau incarner une des derniÁeres figures de l'hÂeroÈisme romantique : il ne pouvait pas ne pas Ãetre un Âecrivain classique. Le Refuge et la source [texte imprimé] / Jean Daniel, Auteur . - Paris : B. Grasset, 1977 . - 117 p ; 22 cm.
ISBN : 978-2-246-00473-8
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Résumé : Rares sont les hommes publics qui, Áa rebours du temps passÂe, refont le rude chemin de leurs choix et de leurs partis. Rares ceux qui osent, comme Jean Daniel tamiser au van de la mÂemoire le sable trÁes ancien oÁu ils ne cessent, Áa leur insu, d'aller se ressourcer. L'enfance est le secret des chefs, enfouie Áa jamais dans le soliloque inaugural qui meublait leurs premiÁeres rÃeveries, mais ne revient ensuite, sur les oeuvres de l'Ãage m-r, que comme leur frange d'Âecume et presque leur part maudite... Jean Daniel, justement, rompt ce silence obstinÂe et se risque, pour sa part, aux vertiges du souvenir. Ce monologue enfantin, celui qui poursuit chaque homme jusqu'aux heures les plus noires, mais qui toujours semble en trop, en trop de la vie rÂeelle, il tente d'en nouer les fils et d'y inscrire le dessein d'un rÂecit. Reconstituant ses bribes, ses images fugaces et dÂecousues, il en fait, en une vÂeritable insurrection de l'Ãame, la mÂethode inattendue d'une gÂenÂealogie politique. Livre de nostalgie ? Roman d'apprentissage ? Certes, il y a de cela dans le portrait du petit blidÂeen qui, perdu dans ses songes, ignore tout du destin qui, un jour, sera le sien. Certes, il arrive Áa l'adulte de revoir les couleurs de son ciel, les parfums de sa terre, la marque du lignage qui l'ancre Áa l'AlgÂerie natale. Mais l'essentiel n'est pas lÁa : car il s'agit, plus profondÂement de retrouver, aux sources vives, les raisons d'une vie, d'un engagement et d'un combat... Issu d'une famille qui savait le sens de la justice, de la dignitÂe et de la grandeur, il y apprit la leÐcon, qu'il n'oubliera jamais, du socialisme authentique. La passion de la vÂeritÂe, l'Âethique de la luciditÂe, il en eut, trÁes tÃot encore, de vivants et nobles modÁeles qui ne le quitteront plus tout le temps qu'il se battra et tÂemoignera contre le mensonge. Et on se demande mÃeme en le lisant si, d'Ãetre nÂe lÁa, en cette AlgÂerie qui est comme la bordure de l'Europe, n'a pas contribuÂe Áa faire de lui le veilleur attentif, la sentinelle hiÂeratique qui, aux portes du dÂesert d'Occident, ne se lasse pas, nous le savons, de contenir et dÂenoncer les dÂesordres du monde. DÂeclinant la lettre de son nom, le chiffre de son Ãage, la place de sa naissance, c'est de ce lieu donc qu'aujourd'hui Jean Daniel a choisi de parler. Il y a fallu sans doute le plus extrÃeme orgueil, celui d'un homme qui a accompli le douloureux travail par quoi il peut enfin se dire fils et hÂeritier, et assumer, de ce fait, sa part d'humanitÂe. Mais il y a fallu, tout autant, une suprÃeme modestie, celle du tÂemoin exemplaire qui, parce qu'il est parvenu Áa l'heure d'Âepeler sa propre identitÂe, prend place dans le cortÁege d'ombres qui, un jour, aprÁes lui, oseront Âepeler la leur. Dire son nom c'est, en un sens, retourner Áa l'anonymat. Se raconter c'est appeler ceux qui Âecoutent Áa se raconter Áa leur tour. Et c'est pourquoi ce rÂecit qui mÃele et nuance constamment la voluptÂe du tour et la rigueur du ton, est un modÁele de morale politique. Faut-il l'ajouter ? On le savait depuis Le temps qui reste : Jean Daniel une fois de plus rÂevÁele avec Âeclat qu'il est aussi un Âecrivain vÂeritable. Il appartient Áa cette tradition dont on est tentÂe de dire que le soleil s'est dÂeposÂe sur leur langue et l'a minÂeralisÂee. La lumiÁere blanche qui faisait que Camus, Áa vingt ans, pouvait passer pour un romancier du 18e, c'est elle qui baigne, d'un bord Áa l'autre, les pages du Refuge et la source. Comme si leur Âecriture tenait son Âetonnante sobriÂetÂe d'un effacement de ses arrÃetes, comme on dit des galets dont le soleil de midi efface les couleurs et les contours. Comme si cette Âerosion que confÁere aux plus grands une vie de livres et de labeur, elle lui Âetait donnÂee d'emblÂee, en vÂeritable don du ciel. Jean Daniel a beau incarner une des derniÁeres figures de l'hÂeroÈisme romantique : il ne pouvait pas ne pas Ãetre un Âecrivain classique. Réservation
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